La journée internationale des peuples autochtones a été lancée pour la première fois en 1995 sous l'impulsion de l'ONU. Elle a été célébrée tous les ans pendant la première et la deuxième décennie internationale des populations autochtones.
Le thème de l'année 2014 vise à souligner l'importance de l'application des droits des peuples autochtones à travers la mise en oeuvre des politiques et programmes adaptés au niveau national et international.
Ce wampum dit Hiawatha rapelle la formation de de la fédération des Cinq Nations iroquoises vers 1500 : autour du pin central, les rectangles représentent les Agniers (Mohawks), les Oneyouts (Oneidas), les Onontagués (Onondagas), et les Senecas (Tsonnontouans). Il manque un rectangle.pour les Tuscaroras qui rejoignent la fédération en 1722.
Les Jésuites créent une première réduction au Paraguay en 1609. Les autres suivent. La mission d'évangélisation des Guaranis ne rencontre visiblement pas d'obstacle. L'expérience jésuite est interessante. Elle se traduit également par une planification de l'économie qui a été saluée par quelques ardents défenseurs au XIXème siècle comme Chateaubriand. Il reste qu'au XVIIèmes siècle, cette entreprise a de nombreux détracteurs commee Diderot, voire Voltaire.
La suppression de la Compagnie de Jésus entraîne la disparition des réductions en 1767. Les Jésuites sont chassés par les Portuguais auxquels les Espagnols ont cédé le Paraguay.
Selon l'économiste Louis Baudin, les causes de la disparition de la République des Guaranis seraient sur le plan moral le paternalisme existant vis-à-vis de ces derniers et l'arrêt de cette société au stade pré-capitaliste d'une économie quasi-fermée sans épargne, sans investissements et sans débouchés extérieurs.
L'oeuvre de La Hontan a connu un succès majeur au début du XVIIIème siècle...
A travers ses dialogues avec Adario, chef des Hurons, il critique vivement la civilisation européenne sur le thème des moeurs et l'existence de la propriété privée. La figure du bon Huron se popularise très vite en Europe.
La pinacothèque rassemble près de 300 objets pré-colombiens empruntés à une dizaine de musées péruviens : objets rituels et textiles, utilisés pour les libations ou les sacrifices, en terre cuite, en or, la sueur du soleil ou en argent, les larmes de la lune. Ces productions révèlent la vitalité artistique et technique non seulement des Incas qui ont dominé au XVème siècle une région couvrant la cordillère andine depuis l’Equateur jusqu’au Chili, mais aussi les Sicans, les Mochicas et les Naszcas.
Cette exposition est ambitieuse se donnant pour objectif de porter un regard neuf sur une civilisation brillante, sur ses origines et sur sa mystérieuse relation avec l’or. Les objets exposés témoignent de la haute maîtrise technique des orfèvres de l’époque et de la force de l’or associé à la divinité solaire appelé Inti. Les objets d’or et d’argent étaient utilisés par les amérindiens en fonction de leur rôle politique et social.
Quelques références aux chroniques de Felipe Guaman Poma de Ayala et de Pedro Cieza de Leon au XVème siècle donnent un éclairage intéressant sur l’usage de ces objets, les cérémonies et les rituels. Malheureusement, ces mentions sont peu fréquentes et les commentaires associés aux objets exposés sont généralement insuffisants contrastant avec des commentaires introductifs sur le découpage chronologique trop abondants (période intermédiaire ancienne -200 av JC-500 ap JC/horizon moyen – 500-900 ap JC/ période intermédiaire récente 900-1440 ap JC/horizon récent-1440-1532 ap JC).
Le petit guide proposé par la pinacothèque n’est pas facilement exploitable durant l’exposition car trop dense. Sur le fond, l’indication relative à la porte du soleil sur le site de Tiahuanaco (Bolivie) est surprenante. Cette aire de culture n’ayant pas fait l’objet d’un développement dans le cadre de l’exposition.
"La porte est ouverte devant laquelle il faut passer : un rai de lumière sort de la chambre et coupe le palier de l'escalier." (la porte étroite, A. Gide)