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le Mayfflower compact

Publié le par Marie Castillo

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Selon Wiki, le document original a été perdu, mais la transcription qu’en a donné William Bradford dans son journal est généralement reçue comme très fidèle. Le manuscrit de Bradford est aujourd'hui conservé dans un coffre-fort de la bibliothèque d'État du Massachusetts. La transcription de Bradford est la suivante :

« Au nom de Dieu, amen. Nous soussignés, loyaux sujets de notre respecté souverain Jacques, par la grâce de Dieu Roi de Grande-Bretagne, de France et d’Irlande, défenseur de la foi, etc ».
« Ayant entrepris, pour la gloire de Dieu, pour la propagation de la foi chrétienne, et l’honneur de notre roi et de notre pays, un voyage pour implanter la Première Colonie dans les régions septentrionales de Virginie, par la présente, nous convenons solennellement ensemble, devant Dieu et devant chacun d'entre nous, de nous constituer en un corps politique civil, pour notre administration et sauvegarde et par delà, aux fins susdites ; et en vertu de cela de nous conformer, de décider et de concevoir à l'occasion des lois, ordonnances, actes, décrets et obligations, aussi justes et équitables qu'il semblera à propos et convenable d'adopter pour le bien public de la Colonie, et auxquelles nous promettons toute la soumission et l'obéissance requises. En témoignage de quoi nous avons ci-dessous apposés nos noms à Cape Cod, ce 11 novembre de la quatrième année du règne de notre souverain seigneur Jacques, dix-huitième roi d’Angleterre, de France et d’Irlande, et cinquante-quatrième roi d’Écosse. Anno Domini 1620."

[a societé politique pronée par le Mayflower compact n'est ni démocratique, ni républicaine. Les Pilgrims Fathers oeuvrent pour la gloire de Dieu, dans le respect des autorités publiques existantes. En revanche, la République prônée par les Pères Fondateurs est en rupture évidente avec le pouvoir politique en place. La filiation entre les Constituants de Philadelphie et les Pilgrims Father n'est donc pas évidente. 

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proverbe espagnol

Publié le par Marie Castillo


Salamanque ne prête pas ce que la nature ne donne pas.



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Je crée une nouvelle rubrique consacrée aux proverbes...à suivre.

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la nature a horreur du vide

Publié le par Marie Castillo

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Harpies

Publié le par Marie Castillo

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Voici ce que wiki indique sur les Harpies :

Ce sont des divinités de la dévastation et de la vengeance divine. Plus rapides que le vent, invulnérables, caquetantes, elles dévorent tout sur leur passage, ne laissant que leurs excréments. Selon Hésiode, elles ont un corps ailé d'oiseau et une tête de femme. Virgile leur donne des visages de fillettes et des serres d'oiseau de proie. Homère en fait aussi des déesses des tempêtes, semblables à des cavales sauvages, par opposition avec les vents plus doux, qui sont assimilés à des chevaux dociles. « Chiennes de Zeus », elles volent les âmes et les enfants : c'est ainsi que les Pandarides furent données comme esclaves aux Érinyes.


Elles habitaient les îles Strophades, dans la mer d'Ionie, sur la côte du Péloponnèse. Plus tard, Virgile les situera à l'entrée des Enfers avec les autres monstres. On raconte aussi que Zéphyr s'unit à une des Harpyes, Podargé, qui avait pris la forme d'une jument et de cette union naquit les célèbres chevaux immortels Bélios et Xanthos qui seront offerts à Achille ainsi que Phlogéos et Harpagos, les chevaux des Dioscures.

Les Harpies ne sont pas aimables.

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voila lactee, Calimero comes back

Publié le par Marie Castillo

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Retour sur image :

Calimero, coquille blanche comme la voie lactée; Boosté, n'aime pas trop les tours toutes grises aux pieds d'argile, ni les marchands du temple d'ailleurs. Reserves- toi les revirements du destin, de la detresse et du bonheur. Desires ce que tu désires, petite coquille d'oeuf amicale.

Calimero, comme je l'ai déjà écrit, est l'anti-héros bien aimé de mon enfance.

Calimero, je t'offre une fleur : un Camélia qui clignote, découpé pour mieux voir la vie en rose :



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nos âges, le dé à coudre est la mesure

Publié le par Marie Castillo

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Le bon âge!?
l'âge d'argent, dommages! pas de pacte avec les Loups quand on ne sait pas bien compter et decompter. La dé à coudre est la mesure. Le fil est le prolongement. Le geste répeté du rouet a du sens...

Je n'aime pas trop ce tableau de Cranach intitulé l'âge d'argent....Les corps sont quelque peu difformes et les couleurs very sad. en fait.

Nos âges? irrésolus, diffus et encore profondément optimistes....


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entre le cru et le cuit, il y a le bleu : cuisiner en 1010

Publié le par Marie Castillo


Dans un petit article doctissime sur wiki, je trouve quelques indications sur les modes de cuisson au Moyen-Age. . Deux façons de cuisiner ressortent : la façon d'en haut, la façon d'en bas : la broche et la sauce pour les nobles, le ragoût et les pâtés pour le peuple.

"Les gibiers étaient préalablement bouillis pour être plus tendres, puis rôtis à la broche ou étaient découpés en morceaux et cuits dans une sauce au vin épaissie de pain ou de purée de féculent, appelé civet ou hochepot. On mélangeait aussi les abats de plusieurs sortes de viande, coupés en morceaux et mis en sauce, ou broyés puis mélangé avec des bonnes herbes (herbes aromatiques) pour faire la farce des pâtés ou des tourtes. Les poissons étaient soit cuits au court-bouillon et aromatisés, soit frits. Ils étaient accompagnés d’une sauce au vin ou présentés en gelée, ou bien mêlés et broyés en pâtés comme les escherois, ou en tourte."

J'aime bien wiki, ça tourne dans tous les sens, et on trouve vraiment tout ce qu'on cherche. C'est dommage que l'on ne soit jamais sûr de rien...

L'article de Wiki ne dit pas ce qui prédomine, entre le cru et le cuit et pour qui, et à quel moment, et pour quel prix. C'est pourtant une question importante et o combien structurante. Je ne sais pas vraiment si le cuit purifie en tout cas cest meilleur au gout. Ce que je sais, c'est que je ne suis pas toujours sûre de ce que je mange.

Je crois que la nourriture était relativement plus chère qu'aujourd'hui. On pense généralement qu'il y avait moins de choix aussi. C'est après que se fait  l'introduction de tant de fruits et de légumes venus d'Amérique et d'Asie et grâce au développement des échanges et à la révolution des transports. Mais j'aimerais bien savoir s'il existait à cette époque des fruits et légumes dont l'usage s'est perdu et le nom a été oublié.

Vu mon affection pour l'entre-deux, j'aime bien le bleu, mais là il n'en est nullement question.

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Mappa mundi d'Hereford (1300)

Publié le par Marie Castillo

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Berthe de Bourgogne morte en 1010

Publié le par Marie Castillo

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l'ex-communication de Robert le Pieu

Née vers 964, Berthe de Bourgogne meurt en 1010. Il y a mille ans. Fille de Conrad, comte de Bourgogne,  


Elle épouse en premières noces le comte Eudes Ier de Blois et de Chartres, une fois devenu veuve Robert II qui en est amoureux depuis des années veut l'épouser, mais Hugues Capet s'y oppose, en effet Berthe est la cousine de robert et le roi et l'église interdise une consanguinité si proche.

À la mort de Hugues Capet, en 997, Robert répudie sa première épouse Rosala, et épouse Berthe de Bourgogne.  Pour rendre régulier un mariage que prohibaient les canons, on convoqua un synode qui fournit une dispense, et Archambaud de Sully, archevêque de Tours, les maria. Mais à peine les époux avaient-ils goûté le bonheur d'être ensemble que le pape Grégoire V appelé au trône quelque temps plus tôt réunit en 996 un synode à Pavie, où il fut décrété : « Le roi Robert, qui, malgré l'interdiction apostolique, a épousé sa parente, doit se rendre auprès de Nous pour Nous donner satisfaction, de même que les évêques qui ont autorisé ces noces incestueuses ; s'ils refusent de venir, qu'ils soient privés de la communion ». Le roi essaya inutilement de négocier, envoyant à Rome un ambassadeur réputé pour son habileté : « Nous avons certaines affaires en litiges avec le Saint-Siège, dit-il ; assurez Grégoire V que je lui donnerai satisfaction sur tous les points s'il me laisse ma femme ». Le pape refusa le compromis et ordonna, une fois encore, à Robert de quitter Berthe.

L'ambassadeur revint à la cour de France, où le roi accueillit son message avec une grande colère : « Jamais je ne me séparerai de ma femme, dit-il. Elle m'est plus chère que tout au monde ! Je veux que l'univers entier le sache ! » Quelques mois passèrent, et le pape, en voyant l'obstination de Robert, convoqua à Rome en 998 un concile général qui rendit les graves sentences suivantes. Canon I : « Le roi Robert quittera Berthe, sa parente, qu'il a épousée contre les lois. Il fera une pénitence de sept années, selon la discipline de l'Église. . Canon II : « Archambaud, archevêque de Tours, qui a consacré cette union, et tous les évêques qui ont assisté à ce mariage incestueux sont suspendus de la sainte communion jusqu'à ce qu'il soient venus à Rome pour y donner satisfaction ».


S'il refuse, qu'il soit anathème. La même sentence est rendue contre Berthe »


L
'arrêt du concile l'avait frappé d'excommunication, lui et sa femme, les rejetant ainsi de l'Église s'ils refusaient de se soumettre ; l'anathème, qui était la plus forte peine que le pape pût prononcer, condamnait vivant à la damnation éternelle. Profondément pieux, Robert pourtant ne céda point et garda son épouse qu'il préférait au salut de son âme. En voyant qu'il persistait, le pape fit plus : il lança un interdit sur toutes les terres du domaine du roi et mit sa menace à exécution, condamnant le souverain à sept ans de pénitence. Après la cérémonie d'excommunication, Robert et Berthe, glacés d'épouvante, s'enfermèrent dans leur palais.


C
'était la première fois qu'un tel arrêt frappait des populations entières : plus de chants sacrés, plus d'offices saints, plus de sacrements. On administrait seulement la pénitence aux malades et le baptême aux enfants en danger de mort ; on ne célébrait plus les saints mystères, les églises étaient fermées, les images des saints voilées ; la cloche n'annonçait plus l'approche d'une fête, le mariage d'un ami, ni l'agonie d'un frère ; une consternation muette frappa tous les cœurs ; on supplia le roi de céder. Robert, en proie à une douleur amère, regardait tantôt son épouse aimée, tantôt son peuple en souffrance ; il voyait les seigneurs et les habitants de la cité fuir sa présence naguère tant chérie ; son palais était devenu désert. Ce jardin, si souvent rempli de la foule des pauvres que la libéralité du bon roi entretenait, était silencieux ; les pauvres mêmes redoutaient de goûter aux restes d'un excommunié ; ces restes étaient jetés comme souillés, et les vases qui les avaient contenus devaient être purifiés par le feu ; de toute la maison du roi, il n'était resté que deux serviteurs qui préparaient ces tristes aliments ; Berthe et Robert mangeaient le pain de la douleur dans l'amertume et dans les larmes.


C
ependant Berthe allait devenir mère, le roi se flattait que la naissance d'un héritier de son sceptre désarmerait la sévérité du pontife et ferait ratifier son union ; mais l'inquiétude et le chagrin avaient tari, dans le sein de la mère, les sources de la vie de l'enfant ; Berthe mit au monde un enfant mort, et le bruit, dont Abbon se fait l'écho dans ses chroniques, se répandit parmi la multitude crédule que la reine était accouchée d'un monstre qui avait les pattes et le cou d'une oie. Les naissances adultérines ou consanguines sont très mal vues au Moyen-Age.

P
lus de bornes alors au désespoir des Parisiens, la clameur publique s'élève contre le couple royal ; la douleur des fidèles ne pouvait plus croître ; Robert céda enfin, laissant partir en 1001 la reine qui commençait à dépérir. Le jour des adieux, dès que Berthe eût franchi le seuil du palais et qu'elle fût hors de l'enceinte des murs de la cité, un cri de joie signala son départ ; les cloches en branle se firent entendre, la foule remplit les églises et de là se porta sous les fenêtres du roi pour le remercier.


S
i quelque chose put le consoler de son sacrifice, ce fut le bonheur qu'il vit renaître autour de lui ; mais s'il répudia Berthe, fournissant pour prétexte qu'elle ne lui avait pas donné d'enfant, il ne souffrit pas que l'honneur de celle qu'il avait appelée son épouse pût être terni ; il voulut qu'elle conservât le titre de reine et qu'elle fût entourée des mêmes respects que si elle était restée sur le trône. Berthe continua ainsi à voir son ancien époux, partageant secrètement sa couche chaque nuit. En 1008, après l'assassinat du favori du roi, elle effectua même avec Robert II un voyage à Rome où ils tentèrent d'obtenir du pape Sylvestre II l'annulation du mariage du roi avec Constance d'Arles qu'il avait épousée en 1003. Mais le souverain pontife refusa. Berthe mourut en 1031, peut-être au château de Melun. Robert, inconsolable, ne lui survécut que quelques mois.




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que du muscle!

Publié le par Marie Castillo

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J'ai bien aimé le dernier film des frères coen, burn after reading, avec Brad Pitt dans un rôle à contre emploi, en prof de sport : que du muscle! C'est pour moi la réplique la plus fun du film et pourtant elle n'est pas centrale dans l'histoire. La bonne forme, la bonne enveloppe est évidemment un argument majeur de nos relations humaines (trop, évidemment).

Le sport en salle, entre amls, en solitaire est une affaire qui roule. Il faut evidemment penser à avoir une bonne santé et à s'entretenir. L'enveloppe sa compte vraiment. Pourtant, quand ça va trop loin, c'est trop...

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