Au Mexique central, à l'époque aztèque, les codex étaient réalisés par des spécialistes appelés tlacuilo (scribe et le peintre). Les codex étaient «lus» et exposés par le tlamatini. Ces ouvrages étaient constitués de longues bandes de peau animale ou de papier indigène appelé amate jusqu’à 12 mètres, fabriqué à partir de fibres de ficus ou d'agave comme le maguey qu'on pliait en accordéon. Ce papier était couvert d'une couche de chaux peinte.
Le tableau est composé d’images codifiées, dessinées et peintes. De dimensions et d'orientations différentes, elles sont soit groupées, soit isolées. La lecture du récit suppose l’appréhension de l’ensemble de l’espace défini sur le feuillet du manuscrit par quadrillage du feuillet étudié, puis par la détermination de groupes thématiques, de groupes pictographiques, et enfin un découpage afin de prendre en considération la forme, la couleur pour le phonétisme, l’échelle, l’orientation, la position, la perspective.
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http://fr.wikipedia.org/wiki/Codex_indig%C3%A8nes_du_Mexique_central
Extrait du codex de Mendoza (16e siècle). Ce document chiffre le tribut en nature payé par 7 villes aztèques aux seigneurs espagnols de Mexico.)
Le codex Zouche-Nuttall
les annales, appelées xiuhamatl (c'est-à-dire « livre des années »), dont le déroulement correspond aux 52 années du cycle rituel mésoaméricain. Il y est question de conquêtes, de migrations, de tributs ou de généalogies. Il s'agit de codex mixtèques.
Les plus connus sont le « Codex Zouche-Nuttall », le « Codex Bodley », le « Codex Columbino/Becker I », et le « Codex Vindobonensis ». Le codex Zouche-Nuttall est un manuscrit en peau animale, composé de 47 feuilles, plié en accordéon, consacré aux généalogies, aux alliances et aux conquêtes de Tilantongo, une petite cité mixtèque de l'Oaxaca, du XIe au XIIe siècle, et en particulier à un célèbre seigneur mixtèque appelé «Huit Cerf»
Codex Ferjary-Mayer
Les ouvrages rituels traitent de l'influence du calendrier sur la vie humaine. Les tonalamatl : le Codex Fejérváry-Mayer. De type rituel, on le range généralement parmi les codex du groupe Borgia. Il s'agit d'un ouvrage en peau animale plié en accordéon. D'un format de 16,2 cm sur 17,2 cm, il a une longueur de 3,85 m. Il est actuellement conservé au Meyerside Museum à Liverpool en Angleterre
Les Codex Contemporains
Le code barre est un code permettant de représenter des caractères sous forme d’une suite de barres parallèles, d’épaisseur et d’intervalles variables (espaces). Il est lisible automatiquement par un dispositif de lecture optique (douchette, scanner,...) balayant transversalement le symbole. Un code barre contient rarement des données descriptives (nom, adresse, prix article...),
Il permet la lecture automatique d’un code auquel sont liées des informations contenues dans une base, le code produit. Il existe plus de 200 codes barres différents : les codes barres linéaire, les codes 2D (Dimensions), les codes barres matriciels (codés avec des points (carré, hexagonal selon le code barre). Le code barre linéaire et omnidirectionnel à 12 chiffres dit code UPC (Universal Product Code) est le premier système d’identification numérique largement utilisé aux Etats-Unis et au Canada dans le secteur de la distribution. Créé par George Laurer, ingénieur chez IBM en 1970, il a adopté en 1973 par l’association américaine des professionnels de la distribution. Le code barre fait l’objet d’une normalisation EAN (european article number)
Le codex alimentarius
Le Codex Alimentarius est un programme commun de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) consistant en un recueil de normes, codes d'usages, directives et autres recommandations relatifs à la production et à la transformation agro-alimentaires qui ont pour objet la sécurité sanitaire des aliments, soit la protection des consommateurs et des travailleurs des filières alimentaires, et la préservation de l'environnement.
Site de la commission du Codex alimentarius http://www.codexalimentarius.net/web/index_fr.jsp
La FAO et l’OMS le 9 juillet ont indiqué dans une déclaration conjointe que la Commission du Codex Alimentarius (CCA) avait adopté 44 normes alimentaires nouvelles ou modifiées et établi un ensemble complet de principes d’analyse des risques pour aider les gouvernements à établir leurs propres normes, notamment en ce qui concerne les produits alimentaires qui ne sont pas couverts par les normes du Codex.
Les décisions prises :
- Un code pour éviter ou réduire la contamination des vins par l’ochratoxine
- Une norme révisée pour les préparations pour nourrissons et pour les préparations indiquées à des fins médicales particulières et le révision du code d’usages en matière d’hygiène pour les oeufs et les produits à base d’oeufs qui protégera les consommateurs des bactéries pathogènes telles que Salmonella enteritidis
http://www.fao.org/newsroom/fr/news/2007/1000624/index.html
Da Vinci Code, se divertir ou entrer dans le jeu?