Université de Sucre (Bolivie)
Cantuta

La Cantuta est la fleur nationale bolivienne
Potosi (Bolivie)

une vue plongeante sur Potosi que j'a visitée il y a deux ans. A 4000 d'altitudes, il devient difficile de respirer. Le soleil tape dur. le temps est sec. Le paysage est aride. Pleine vue sur les montagnes et un ciel si bleu...
Potosi (Bolivie)
Potosi - le Mascarone
la wiphala

La wiphala est le drapeau amérindien
copihue

La copihue est la fleur nationale chilienne
les eldorados contemporains
Aphone et sourd aux appels incessants traversant la houle, il est le voyageur impénitent énivré par
les mirages contemporains. Or et noir, surplombant l’autel, voguant de rive en rive.
Sur le pli de l’onde accoudé, portant au loin le songe, il s’élève jusqu’au délire pour couvrir la
fissure de ses regrets.
Esprit, coureur des bois, désormais posé sur le seuil, accablé par le poids de ses propres élans
incandescents, il essuie de son empreinte le souvenir évanescent des eldorados contemporains.

la fête des femmes, le 8 mars 2008
C’est la fête des femmes aujourd’hui.
Qui de la femme et de la mère relève du fait culturel ?
Depuis le momentum de la rupture originelle, tracer la femme jusqu’aux heures contemporaines, serait-il raconter
l’histoire d’une progressive réconciliation entre Eve gisante aux premiers abords comme sortie des côtes d’Adam,
Antigone la valeureuse et Médée la meurtrière….Retournons à notre avantage le topos politique grec commun :
l’Art et l’Autre de la Nature, alors Antigone et Médée serait l’autre de l’Homme, comme Eve serait sortie de la côte
(glose établie au XIII ou au XIVème siècle).
Qu’Antigone ou Médée soient du côté respectivement des valeurs privées ou de l’hubris, elles donnent toutefois
une vraie lecture du politique : l’hommage d’Antigone aux morts est le garantie de la continuité et dans son esprit
de démesure, Médée ouvre paradoxalement la voie à la passion de Marianne. In fine, le sang de Marianne n’est pas
vraiment celui d’Eve. Il reste que l’image rassurante de la côte permet de penser que si la femme est le fruit de la chaire
de l’homme, l’homme est aussi le père de l’enfant de la mère…why not ? A l’heure de la traçabilité, c’est fou
comme ça nous rassure !