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Le seuil : ce soir au Louvre dans ses états

Publié le par Marie Castillo

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Trésor des Médicis au musée Maillol

Publié le par Marie Castillo

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Le Musée Maillol, et son exposition le Trésor des Médicis, une belle surprise, éclairante sur le mécénat exercé par cette grande famille florentine de banquiers, de princes et de papes pendant trois siècles d’inspiration ininterrompue alimentant un goût souverain pour les belles œuvres : peintures, manuscrits, statues, bijoux, pierres dures. Un intérêt éprouvé et constant pour les arts, la musique, l’architecture, les sciences, la botanique non sans connivence avec l’art de gouverner….

Quelques œuvres très remarquables comme l’adoration des Mages de Boticelli où l’on reconnait en habits d’adorateurs, Cosme l’ancien, Pierre le Gouteux et Jules. Le peintre est le protégé de Pierre et l’ami de son fils Laurent le magnifique, lequel commandera des peintures à Michel-Ange.

Les Médicis soutiennent l’astrologie et les sciences notamment les travaux de Galilée qui découvre les satellites de Jupiter et lui donne le nom d’astres médicéens.

Une ligne chronologique : l’ascension et la décadence d’une famille de pouvoir du XVème au XVIIIème siècle qui est celle aussi de son goût, d’abord prononcé, novateur, audacieux, puis moins équilibré, mettant davantage l’accent sur les objets de dévotion.

Une conclusion heureuse, celle du musée universel : le Pacte de famille conclu en 1738 par Marie-Louise, fille du grand duc Cosme III, dernière descendante des Médicis avec la maison des Lorraine autorise le leg du Trésor à la ville de Florence pour être vu de toutes les nations.

La scénographie ? On passe d’une salle à l’autre comme d’un palais florentin l’autre avec délice ne passant par le cabinet des merveilles ou le cabinet des mathématiques même si n’est pas toujours facile de faire le lien entre les panneaux et les œuvres exposées.

Pour conclure, cette citation élogieuse d’Alexandre Dumas : que les Médicis dorment en paix dans leurs tombeaux de marbre et porphyre, ils ont fait plus pour la gloire du monde que n’avaient jamais fait avant eux et que ne feront jamais depuis, ni princes, ni rois, ni empereurs ».

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l'adoration des Mages, Boticelli, 1476, détrempe sur bois, Florence, Galleria degli Uffizi

 

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Ex-voto de Come II de Médicis

Atelier Grands-Ducaux

pierres dures, or, émaux, diamants et bronze doré

Florence, Palazzo Pitti

 

 

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Marie de Médicis, Frans Pourbus le Jeune

Anvers 1569-Paris 1622

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Florence Palazzo Pitti

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bicentenaire des indépendances latino-américaines

Publié le par Marie Castillo

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2010 n’est pas une année comme les autres. C’est celle de la commémoration du bicentenaires des indépendances de nombreux pays latino-américains. Occasion de nombreuses célébrations, expositions, conférences, festivals de film…programmation qui reste néanmoins fort discrète et très peu médiatisée.

Découvrez la programmation sur : http://www.bicentenaireameriquelatine.fr/

9 pays sont engagés dans le mouvement de libération face à l’Espagne coloniale entre 1809 et 1811. Le tout premier à se rebeller contre le pouvoir ibérique est la Bolivie en 1809. La révolte part de Sucre un 25 mai.

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1500 entre Moyen-Age et Renaissance

Publié le par Marie Castillo

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 Jean Hey

L'annonciation

 

Une exposition merveilleuse que j’attendais depuis quelques mois, peut-être moins courue que l’exposition Monet, très populaire, mais tout aussi précieuse car elle porte en effet sur une époque charnière située entre 1480 et 1515 et rassemble près de 200 œuvres avec le concours de l’Art Institue of Chicago, du Musée du Louvre, du Musée de Cluny et de la BNF. Et quoi de plus topique que la charnière tout comme le seuil d’ailleurs ? La période de transition entre le Moyen-Age (à l’issue de la Guerre de Cent ans) et la Renaissance (période de développement économique et culturel à l’aube des grandes découvertes, et pendant les guerres d’Italie) est une période négligée de l’histoire de France (règne de Charles VIII et Louis XII). C’est pourtant une période particulièrement foisonnante où les productions artistiques diverses prolifèrent hésitant en France entre un style gothique et une manière « renaissance » sous des influences diverses, venues d’Italie et des pays du nord de l’Europe. Les artistes majeurs de l’époque sont moins connue que ceux de la renaissance proprement dite : Jean Fouquet, Jean Bourdichon, Jean Poyer, Jean Heye, le maître de Saint-Gilles.

De nombreuses œuvres d’art rassemblées témoignent de la richesse de cette époque organisés autour d’un parcours plus thématique (1/ aux sources de la création : clients et artistes,  2/ l’image dans tous ses états, 3/ échanges nord sud) que chronologique, bien conçu : manuscrits précieux, tableaux, objets de dévotion religieuse, retables, statues en marbre et en terre cuite (dont l’usage est rare aux XVème et XVème siècle), vitraux, médaillons, tapisseries aux magnifiques rinceaux végétaux. Le parcours s’achève par un tableau de François Ier en habit de Saint Jean-Baptiste.

On peut regretter toutefois que le parcours dans la salle du rez-de-chaussée, grande salle en open space soit un peu confus. Au premier, la thématique architecture si intéressante mériterait davantage de commentaires pour guider les spectateurs. Enfin, sur le plan pédagogique, le thème de la transition et de la rupture/continuité n’est pas suffisamment clairement restitué aux spectateurs, amateur d’art et d’histoire à l’état 0. Il faudrait peut-être revoir une seconde fois l’exposition pour se faire une idée plus claire de la question.

Restons positifs. Le premier parcours est vraiment très bien. Loin de mettre en avant un quelconque centralisme parisien a posteriori et anachronique, l’exposition met l’accent sur les différents foyers artistiques qui ont compté en France (Tours, Toulouse, Lyon etc,.) et sur les grandes familles de commanditaires (Bourbons, Angoulême). Ceci est particulièrement instructif. Les statuts de Sainte Madeleine et de Nostre Dame de Grasse sont d’une très grande finesse et d’une grande beauté.

 

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Nostre Dame de Grasse

Publié le par Marie Castillo

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Musée des Augustins, Toulouse

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la princesse de Montpensier

Publié le par Marie Castillo

Film de Bertrand Tavernier avec Mélanie Thierry, Lambert Wilson, Gaspard Ulliel, Louis Leprince-Ringuet, Fabien Personnaz.

 

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A cœur des guerres de religions qui dévastent la France, la jeune Marie de Mézières est éprise du duc de Guise.  Bien qu’il l’ait promise à son frère Mayenne, son père décide finalement de la marier au prince  Montpensier. Marie quitte la demeure familiale pour vivre au château de Champigny, tandis que son nouveau mari appelé par le roi, part pour la guerre après l’avoir confié au comte de Chabannes, son ancien précepteur. Celui-ci a trouvé refuge auprès du prince après avoir décidé de renoncer à la guerre, horrifié par ses atrocités.

 

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La jeune femme reste secrètement éprise du duc de Guise et se confie au comte de Chabannes. Une amitié solide se lie entre Marie et le comte reposant sur la confiance. Marie apprend à lire et acquière plus de maturité auprès du comte qui lui avoue l’aimer et lui conseille de mieux dissimuler ses sentiments pour le duc.

 

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Appelée à Paris par son mari, elle retrouve son premier amour à la cour. Encerclée par la passion du duc d’Anjou, futur Henri III et du duc de Guise, elle cède au second par l’entremise du comte. Ce dernier désavoué par le prince de Montpensier quitte son service. Il est tué sur son chemin durant la nuit sanglante de la Saint-Barthelemy. Le prince trouve son corps le lendemain ainsi qu’une lettre du compte pour Marie. Il se rend alors à Champigny pour lui remettre la lettre qui contient une mise en garde pour la jeune femme, épisode que l’on ne retrouve pas dans le court roman de Mme de Lafayette. Malgré les avertissements de son mari, cette dernière décide de retrouver le duc. Malheureusement, celui-ci projette déjà de se marier avec la riche princesse de Clèves et la repousse. La jeune femme se retrouve seule et part se recueillir sur la tombe de son ami le comte de Chabannes.

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Le film de B. Tavernier est un beau film d’aventures tout en mouvement marqué par des scènes de bravoures et des batailles bien équilibrées et intégrées dans le déroulement de l’histoire, à la fois sans anachronisme et sans trait forcé sur les caractéristiques de l’époque. Le personnage du comte de Chabannes interprété par le comte de Chabannes est particulièrement lumineux, empreint d’humanisme, d’honnêteté et soucieux de gloire cornélienne. Dans le film, sa mort est bien plus théâtrale que dans le roman. Par ailleurs, le film s’abstient de conclure comme le roman de manière lapidaire sur la mort de la jeune princesse à la fleur de l’âge « qui aurait été sans doute la plus heureuse, si la vertu et la prudence eussent conduit toutes ses actions. »

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take care, kids!

Publié le par Marie Castillo

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drôle de vie

Publié le par Marie Castillo

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Biutiful de Inarritu

Publié le par Marie Castillo

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Biutiful de Alejandro Gonzalez Inarritu

Au terme d’une déambulation nocturne au cœur des bas-fonds de Barcelone, je retiens de Biutiful lecontraste saisissant entre la figure d’un père aimant qui seul prend en charge ses deux enfants, entretenant avec la mère bipolaire une relation difficile et celle d’un homme vivant de petits trafics, trouvant du travail à des clandestins chinois et africains en échange de petites commissions. Un homme rattrapé par le temps qui passe. L’histoire est en effet celle d’une épreuve à surmonter, la maladie : Uxbal est ravagé par un cancer de la prostate. Il ne lui reste que trois mois à vivre. Affaibli,  rongé par l’inquiétude sur l’avenir de ses enfants, Uxbal cherche à mettre en ordre ses affaires avant de partir. Il s’agit essentiellement de mettre ses enfants à l’abri du besoin et de les protéger. Il doit accepter qu’il ne peut échapper à la mort. Or, il possède un don étrange qui lui permet d’apprivoiser sa propre mort. C’est un passeur, il hante les cimetières, capable de communiquer aux survivants les messages des défunts en échange d’un peu d’argent. Outre le regard critique sur la réalité sociale des exclus dans les bas-fonds de Barcelone, le film d’Inarritu a une véritable dimension métaphysique qui la transcende. Le petit délinquant est un « passeur » presque humaniste. Son destin de mort est ouvert sur un paysage de neige où il rencontre son père qui lui montre le passage. Pour tous les morts, quelle qu’ait été leur réalité sociale, aussi bien pour les clandestins chinois morts asphyxiés il y a un après qui est étranger à ceux qui restent.

 

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le Tryptique de Puccini

Publié le par Marie Castillo

Nouvelle production à l’Opéra de Paris, le Tryptique de Puccini œuvre peu connue m’a charmée. Le Tryptique repose sur trois opéras de un acte racontant des histoires visiblement déconnectées mais qui renvoient toutes au thème de la mort sans dialectique sous-jacente ou résurrection promise par le message chrétien.

« Il Tabarro » (Juan Pons – Michele) raconte la vie d'un couple de mariniers arrimés sur les berges de la Seine. Giorgetta (Sylvie Valayre) dissimule à son mari Michele son amant Luigi. Mais Michele finit par démasquer ce dernier et le tue.

 

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« Suor Angelica » se déroule sur une scène surprenante, le sol recouvert d’une vierge géante couchée face contre terre, la mesure du couvent : la prosternation. Soeur Angélique (Tamar Iveri), noble enfermée pour expier le fait d’avoir donné naissance à un enfant illégitime, y  apprend de la bouche de sa tante si sèche et distante que son fils, qu'elle n'a pas vu depuis qu'elle vit recluse, est mort. Bouleversée, elle décide de mettre fin à ses jours pour le rejoindre au ciel avant de réaliser une fois le poison avalé qu’elle risque la damnation.

 

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« Le Triptyque » s'achève avec « Gianni Schicchi ». A Florence, la famille Donati pleure le riche Buoso mais la découverte d’un testament par lequel ce dernier lègue tous ses biens aux moines, change la donne. La famille décide de faire appel à Schicchi (Juan Pons), réputé pour sa malice et lui demande conseil. Il prend la place du mort et se fait passer pour lui afin de changer le testament auprès du notaire. C’est une réussite car il parvient à s'attribuer toute la fortune des Donati, laissant ces derniers dépités et en colère.

 

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