Henri IV. Figures du pouvoir, échanges artistiques
Encore une année de célébration et non des moindres, celle des 400 ans de la mort d’Henri IV…C’était un 14 mai 1610…il y a quatre cent ans.
Cette semaine a été marquée par un colloque universitaire sur ce souverain majeur qui s’est achevé par une journée au Louvre consacrée aux arts aux temps d’Henri IV, prince de paix et mécène des arts. La matinée était consacrée au peintre anversois Jérôme Francken connu pour l’adoration des bergers (1585) conservée dans la cathédrale Notre-Dame de Paris, au peintre Martin Fréminet dont le nom est fréquemment cité par les contemporains aux côtés de ceux Michel-Ange et de Rubens ainsi qu’aux amours de Théagène et Chariclée, une série de quinze tableaux exposés dans la chambre ovale du château de Fontainebleau, dans laquelle Marie de Médicis a donné naissance au dauphin, le futur Louis XIII. Le traitement du sujet confié au peintre Ambroise Dubois est tiré des Ethiopiques d’Héliodore d’Emèse, un roman grec du IVème siècle. Au délà de l’engouement pour un roman à la mode, le traitement thématique repose sur des motivation symboliques et politiques. Chariclée dont le nom signifie gloire et grâce associée à la lune est le double d’Artémis. Théagène, de naissance divine est à l’image d’Apollon.
Théagène et Chariclée