digression nordique
Agnès et Damien à l’Eglise Saint-Etienne du Mont lundi dernier….engagés in extenso dans un chant polyphonique porté par une « fascinante lumière « (Valo/Ljus). Au programme Grieg et Sibelius, Wikander…
Arrêt sur : Kung Liljekonvalje. Comme sur un fil, tendue vers le plus aigue et le plus grave, la note tenue de part et d’autre me réconcilie avec moi-même.
Le roi du muguet est blanc comme neige
Le jeune roi pleure la princesse du Muguet
Le roi du Muguet baisse tristement la tête, si lourde et faible
Et son casque d argent brille d un pâle éclat dans le crépuscule d’été
Autour des toiles d’araignées du lit de mort
Depuis les encensoirs remplis de poudre de fleurs
Un encens de résine flotte doucement,
Toute la forêt est remplie d’odeurs.
De la cime du bouleau qui se balance,
De la maison berçante et verte du vent
Des petites chansons tristes sonnent,
Toute la forêt est remplie de murmures.
Un message sur le chagrin du roi se répand dans la petite vallée
Dans les feuilles qui bruissent,
Dans les grands royaumes de la forêt
Depuis la capitale des muguets